Un mariage en été de Beatriz Williams

Le résumé:

« Miranda Schuyler n’est qu’une adolescente lorsqu’elle découvre Winthrop Island, durant l’été 1951, à l’occasion du mariage de sa mère et du richissime Hugh Fisher. Plongée dans une vie légère et glamour faite de pool parties et de sorties au Country Club, Miranda est également fascinée par la communauté de pêcheurs portugais installée sur l’île depuis des générations, et notamment par Joseph Vargas, le fils du gardien du phare.
Mais les rapprochements entre les deux clans sont mal vus. Et alors que Miranda tisse des liens de plus en plus forts avec Joseph, un drame éclate qui va bouleverser le destin de chacun…

Dix-huit ans plus tard, c’est une Miranda accablée qui revient à Winthrop. Mais loin de lui apporter la paix qu’elle espérait, son retour va raviver des plaies laissées béantes. Quels lourds secrets planent sur cette île coupée du monde ? Miranda parviendra-t-elle à briser l’omerta ? »

Ma chronique:

Voilà deux ans que s’était achevée la saga des sœurs Schuyler avec le dernier tome « Une maison sur l’océan » consacré à Pepper. Après avoir adoré cette trilogie, il me tardait donc de découvrir ce nouveau roman de Beatriz Williams sorti le 1er juillet dernier dans la collection Le Cercle chez Belfond.

1969. Miranda Schuyler revient à Winthrop Island après plus de 18 ans d’absence. Elle retrouve alors sa mère et sa demi-sœur dans la propriété de Greyfriars.

1930. La jeune Bianca Medeiro a été recueillie par son oncle et sa tante depuis le décès de ses parents. Elle sert à l’épicerie lorsqu’elle revoit Hugh Fischer, l’un des fils de bonnes familles de l’île, dont elle est secrètement amoureuse. Après avoir séduit sa cousine Francisca, le jeune Hugh semble être séduit par Bianca.

1951. C’est l’effervescence à Greyfriars. Aujourd’hui Hugh Fischer se marie avec la mère de Miranda. Le matin du mariage, Miranda rencontre un jeune pêcheur qui vient de sauver un homme à la mer. Ce jeune homme s’appelle Joseph et habite le phare de Fleet Rock. Le coup de foudre est immédiat pour Miranda. Mais ce dernier semble très proche de sa demi-sœur Izobel…

Trois époques différentes sont ici relatées avec comme point commun la saison estivale. Cette période où les Familles côtoient les autochtones, où les plus riches se mélangent aux pêcheurs de l’île. Cette période propice aux histoires de cœur éphémères.

J’attendais ce roman avec impatience. J’avais dévoré la saga des sœurs Schuyler et j’avais donc hâte de retrouver ici une nouvelle Schuyler. Pourtant le début du récit m’a déçue. Je ne voyais déjà pas le lien qui existait entre Miranda et entre Tiny, Vivian et Pepper. De plus, je trouvais les premières pages plutôt longues.

Des trois périodes, c’est celle de 1959 que j’ai le moins aimé. Jusqu’au 3/4 du roman, je trouvais l’histoire assez plate et sans grand intérêt. C’est seulement vers le dernier quart du roman que le récit m’a livré tous ses secrets. Le lien entre les trois périodes est tissé et tout le récit prend sens.

J’ai découvert alors toute l’histoire des familles Medeiro et Fischer et quels étaient leur secret et le lien qui les unissaient depuis plus de trente ans. Et le dénouement m’a vraiment conquise.

Je conseille?

J’avais des attentes un peu trop élevées je pense pour ce roman de Beatriz Williams. J’ai alors trouvé la première moitié du récit en demi-teinte, trouvant l’intrigue assez simple. Je n’ai pas retrouvée d’emblée ce que j’avais tellement aimé dans les précédents romans de l’auteure. Quel dommage alors qu’il eut fallu attendre le dernier quart pour apprendre à mieux connaître Miranda et Bianca et découvrir le secret des familles Medeiro et Fischer. Le dénouement a été à la hauteur de mes espérances et m’a permis de terminer ma lecture sur une note positive.