Le résumé :
« Entourée de grues, de dragons et autres merveilles de papier coloré, Florence est heureuse. Sa boutique spécialisée dans l’art du pliage japonais est un véritable petit paradis dans lequel elle évolue, loin des démons de son passé. Elle a façonné sa vie comme on crée un origami, avec un soin impeccable, jusqu’à être satisfaite du résultat. Mais un origami cache de nombreux plis, et l’apparence parfaite de la vie de Florence est une illusion qui ne demande qu’à se briser.
Un étudiant qui entre dans sa boutique, sa soeur qui part s’installer à l’étranger, un bel homme qui croise sa route – et voilà que petit à petit, tous les secrets de Florence se déplient. Parfois, la seule façon d’avancer est de tout remettre à plat… »
Ma chronique :
« Origami Blues » de Sarah Clain est publié depuis le 11 mai 2021 aux éditions Charleston et a obtenu le Prix du livre romantique.
Florence est une jeune trentenaire toujours célibataire. Elle et les relations humaines, ça fait deux. Même plus. Seuls sa mère, très envahissante, sa sœur et son neveu gravitent autour d’elle. Heureusement qu’il y a les origamis, son seul refuge. Dans sa petite boutique, aidée de son amie Sandy, Flo plie, déplie et crée. Un jour, un client lui fait une demande assez inattendue. Décorer une salle de mariage avec des origamis. Le pari est lancé. D’autant plus que celui qui demande est d’une beauté époustouflante….
J’ai dévoré ce roman, portée par l’écriture concise et limpide de son auteure. Il y a peu de personnages dans ce roman. Pourtant cela suffit. Les deux nouveaux hommes qui vont entrer dans la vie de Flo sont aussi originaux que tendres. Je ne pensais pas que la solitude et cette défiance envers les autres avaient une source très profonde chez Florence. J’ai été surprise par la tournure qu’a pu prendre ce récit parce que je n’y avais pas du tout songé.
J’avais l’image d’une femme discrète, en retrait, un peu sauvage. J’ai découvert qu’en fait, Flo cachait une blessure ancrée en elle et qu’elle n’avait jamais pu oublier. J’ai aimé la douceur avec laquelle Sarah Clain dévoile toute son histoire et nous aide à comprendre son comportement.
Je conseille?
J’ai été vraiment charmée par cette histoire. Celle d’une résilience, d’un nouveau départ, d’une renaissance. J’ai aimé cette délicatesse et cette douceur. Pas de temps mort, pas de superflu. Juste ce fil linéaire qui est là depuis le début et qui se tisse au fil de la lecture. Celle d’un blues, d’un origami blues.
Ladybooks 