Le résumé :
« 2021. Jeune paysagiste passionnée, Emma Lovett aime redonner vie à des jardins oubliés. Un jour, se présente à elle l’occasion de toute une vie : restaurer les jardins du célèbre domaine de Highbury House, conçu en 1907 par son idole, grand nom de l’architecture paysagiste, Venetia Smith. Mais, alors qu’Emma plonge dans le passé des jardins, elle découvre des secrets depuis longtemps enfouis. 1907. Artiste talentueuse, Venetia Smith s’est taillée une place en tant qu’architecte paysagiste auprès des industriels, avocats et banquiers dont les fortunes s’exhibent et rivalisent dans de somptueuses maisons de campagne. Lorsqu’elle est embauchée pour concevoir les jardins de Highbury House, elle est déterminée à s’illustrer, mais les jardins — et les gens qu’elle rencontre — promettent de changer sa vie pour toujours. 1944. Lorsque Beth Pedley emménage comme fille de ferme à la périphérie du village de Highbury, elle espère avoir enfin trouvé un foyer. La cuisinière de Highbury House en revanche, Stella Adderton, ne rêve que de quitter le domaine pour poursuivre ses propres rêves. Diana Symonds, veuve et maîtresse des lieux, tente quant à elle de trouver ses marques dans un quotidien bouleversé et une maison réquisitionnée pour les soldats blessés. »
Ma chronique :
Emma a créé son entreprise il y a peu. Cette jeune paysagiste se voit confier la rénovation des jardins du domaine de Highbury House. Ces jardins avaient été imaginés par Venetia Smith, célèbre architecte paysagiste du début du XXè siècle et idole d’Emma. Lorsqu’elle accepte cette mission, Emma ne sait pas encore à quel point leurs destinées vont se croiser…
Car ce récit entremêle passé et présent et nous emmène également pendant la Seconde Guerre Mondiale, lorsque Highbury House était réquisitionné en hôpital. Nous découvrons alors Diana, la propriétaire veuve du domaine, Stella, la cuisinière qui rêve d’émancipation et Beth qui emménage comme fille de ferme à la périphérie du village.
Au centre de ce roman, les jardins et le domaine, véritables personnages témoins des aventures de ces jeunes femmes. Julia Kelly nous transporte et sait à la fois magnifier ce domaine et toute la végétation environnante.
J’ai beaucoup aimé suivre ces 5 portraits et remonter le cours du temps. Plus les pages se tournaient et plus je me suis passionnée par le récit de ces femmes. La souffrance, la guerre, les épreuves cohabitent avec l’amour, la solidarité et l’espérance.
Je conseille ?
J’ai été totalement dépaysée pendant ma lecture. J’ai aimé découvrir l’évolution des jardins et de ce qui avait pu se passer à Highbury House au fil des ans. Ce roman est vraiment beau, vibrant, captivant. « Le dernier jardin d’Angleterre » est une vraie parenthèse enchantée qu’il faut absolument lire!
Ladybooks 